Terlà Whisperwind

Nom : Whisperwind

Prénom : Terlà

Age : 10 000 ans environ

Race voulue : Elfe de la nuit

Classe désirée : Druide



Terlà est une toute petite elfe du haute de son mètre soixante-dix. Elle possède les mêmes cheveux bleus turquoise que sa sœur ainée qu'elle laisse trainer sur son dos, sans vraiment s'en préoccuper. Même si elle a un petit brin de coquetterie en s'étant fait deux petites tresses qu'elle laisse pendre sur les cotés de son visage, elle ne se préoccupe pas de son apparence. Juste à la base de ses tressettes, si on touche son visage, on peut sentir une petite bosse, naissance des cornes druidique.

Cette petite fantaisie capillaire offre un parfait cadre à son visage très fin. Ses petites marques coulent en forme de feuille de ses yeux. Son regard était comme un radar, inspectant tout les points, filant de la droite à la gauche à la vitesse de l'éclair. Ses yeux, l'un vert, l'autre bleu se retrouvaient cerclés par un blanc très brillant, mais désormais les paupières les recouvrent en permanence. Son nez aquilin et sa bouche fine, mordant souvent sa lèvre inférieure lui donne un air espiègle.

Son corps est très frêle, maigre. Elle donne une impression de fragilité, proche de la vieille pièce de musée que l'on respecte mais que l'on n'ose pas toucher. Ses membres semblent être des brindilles. Pour un peu cacher cette maigreur presque maladive, elle s'habille très souvent en robe d'été, fine et légère, se soulevant au moindre souffle.



Il existe quatre mots qui qualifie le fonctionnement de Terlà : espiègle, amoureuse ( et triste au passage ), timide et invisible.

Cette elfe est toujours restée enfant dans l'âme, elle adore jouer avec la nature, avec les animaux. Elle a toujours compris les animaux d'Ashevale et d'Hyjal, elle passait l'essentiel de son temps à s'amuser avec les nouveaux nés.

Terlà ne désire qu'une seule chose dans sa vie, vivre avec la personne qu'elle aime. Etant donné que cette personne est morte, elle vit dans la tristesse et la noirceur. Elle est devenue très pessimiste, sa joie de vivre l'a un peu perdu.

Le druidesse ne s'avance jamais vers les autres, elle ne communique très peu. De plus, ses contacts sont très difficiles étant donné qu'elle a perdu deux de ses capacités fondamentales, la vue et le langage.

A cela se rajoute que son entourage ne la remarque jamais, ils ne se préoccupe pas d'elle. Elle a donc perdu rapidement tout envie de s'avancer vers les autres, sachant qu'ils ne la voient pas, ou pire, la rejettent.




Cela faisait un mois, un mois déjà que sa tristesse ne l'a quittée plus. Et naturellement, pour fêter l'évènement, le monde faisait claquer des feux d'artifice à nouveau, ripailler en l'honneur de sa mort. Elle hésitait vraiment à le rejoindre, mais les enseignement de Cénarius et de Malfurion l'interdisait.

Comme toujours, elle se retrouvait seul dans l'appartement qu'elle partageait avec sa sœur. Le rythme régulier de la fontaine du Temple de la Lune était recouvert par les elfes en folie, trinquant, dansant et chantant, le corps emplit d'alcool. Pourquoi tant de bruit ? Ils ne pouvaient pas faire la fête en silence, sans beugler et répéter joyeusement la triste nouvelle. Tant bien que mal, elle essaye de s'endormir, retourner dans ses pensées oniriques atroces. Dire que le San'Do lui avait interdit de retourner dans le rêve d'Emeraude tant que le danger du désert ne serait réglé. Elle voulait juste du repos, de la tranquillité, du silence.

Et surtout, elle voulait que ces images du passé s'enfuit de son esprit. Elle ne voyait plus qu'elles depuis sa chute, les moments avant les Grandes Guerres, et sa quête toute récente, qui avait échoué.

Trelà est née peu après le passage à l'âge adulte de sa sœur, Tyrande, c'est-à-dire une centaine d'année d'écart. Le monde était très différent de celui actuel, un seul continent, la horde actuelle ne foulaient pas les terres, les elfes ne formaient qu'une seule race. Dès sa naissance, comme une malédiction, l'enfant ne pouvait parler. Elle développa son toucher et son ouïe, arrivant de telle sorte à sentir le mouvement de l'air, et entendre les bruits de loin. Mais le sens qu'elle préférait était la vue. Elle regardait tout, inspectait chaque recoin de l'environnement, observait le comportement de ses congénères.

Durant son enfance, les elfes ne se préoccupaient que très peu de la nature, certains s'amusaient avec la magie arcanique, les Bien-nés. Mais ils s'occupaient de « choses importantes » qui laissaient Terlà complètement indifférente. Elle jouait uniquement avec les animaux, et entrait en communion avec la nature très fréquemment.

En dehors de ses amusements, elle avait intégré le groupe d'ami composé de sa propre soeur, et de jumeaux Malfurion et Illidan Hurlorage. Elle s'est d'ailleurs rapidement éperdu de ce dernier. Malheureusement pour elle, ces deux frères convoitaient la même personne, Tyrande. Dans ce quatuor, elle ne s'exprimait que très peu, et très souvent, personne ne lisait ce qu'elle marquait. Alors, elle observait et imaginait Illidan.

Pourtant un jour, elle arriva à faire comprendre à ses amis qu'elle arrivait à ne faire qu'un avec la nature, sans pour autant utiliser la magie arcanique. Ils partirent alors à la recherche du demi dieu Cenarius, tout en croyant que ce n'était qu'une simple blague de celle qu'ils considéraient comme une gamine.

Elle suivit alors la voie de Malfurion, et appris le druidisme. Elle se révéla très douée, presque plus que le futur archidruide. Mais le demi-dieu, en soif d'amour, commença à la courtiser. Son cœur étant déjà pris, elle le rejeta catégoriquement. Vexé, il lui refusa son enseignement malgré ses protestations et celles de Malfurion. Elle en savait assez pour continuer dans ses méditations et s'améliorer, mais c'était bien plus long qu'au près de Cénarius. Aujourd'hui encore, elle regrette ses avances, elle aurait pu en profiter.

Quand la guerre éclata, sa sœur savait qu'elle ne maniait aucune art de combat suffisamment pour survivre. Elle réclama alors la construction du premier refuge des Saisons, et elle choisit un lieu sur, le mont Hyjal, loin de toute guerre. La jeune fille se réfugia alors dans le Rêve d'Emeraude.

Le temps ne s'écoulait plus. Le monde se retrouvait presque vide, juste quelques entités étranges. Des dragons entre autre. Peu à peu, d'autres druides arrivèrent, et d'autres êtres, comme les furbolg. Étrangement, et sans qu'elle ne puisse dire pourquoi, elle arrivait à parler. Le monde était très plaisant, une atmosphère calme, tranquille, presque en apesanteur. Ce lieu était vraiment propice à la méditation. Bien que ses capacités de druides ne soient pas très développées comparé à ceux de Malfurion, être dans le Rêve d'Emeraude agrandissait ses connaissances, sans vraiment savoir comment.

Quand ce dernier arriva, la monotonie de son temps se rompit légèrement, mais surtout il devint son mentor. Elle ne lui révéla pourtant pas comment elle percevait son frère, qui avait été enfermé, l'apprit elle, à cause de son impulsivité. Il lui expliqua aussi comment sortir d'ici, il existait quatre portes férocement gardées par des dragons, et surtout, il ne fallait pas sortir sans être réveillé. En gros, il fallait attendre, on pouvait difficilement entrer, mais encore plus difficilement en sortir.

Au grand dam de Terlà, l'archidruide était souvent appelé en Kalimdor. Elle se demanda pourquoi on ne l'a réveillait jamais, mais quand elle sut pourquoi, elle regretta sa question. Le refuge des saisons dans lequel elle dormait paisiblement se trouvait dans les racines de l'Arbre-Monde.

Encore une fois, Malfurion fut happé par une autre réalité. Elle se lamenta sur son sort, elle resterai coincée ici, à jamais. Illidan dans une prison sous terre, et elle dans une prison presque étherienne. Elle lâcha quelques larmes, quand un pincement se fit ressentir au niveau de ses yeux. Elle souffrait le martyr ; la douleur s'étala sur le reste de son frêle corps. Elle se tordit au sol, elle ressentait comme une magie opposée de tout point à celle de la nature, encore plus contraire que l'arcane. Puis ce fut un gros flash bleuté, et un pincement au cœur.

Elle reconnut la sensation d'atterrissage dans de l'eau. Elle entre-ouvrit les paupières mais ne vit rien. Un noir complet, mais la douleur de l'eau sur l'œil était bien présente. Elle chercha à nager à la surface. Tout autour d'elle s'étendait une corruption immonde. La forêt gémissait, les animaux tremblaient de douleur et vagabondaient, agars et fous. La malfaisance de la Légion ardente lui fit perdre conscience. Elle espéra un instant retourner dans le rêve d'émeraude, où tout est beau et utopique.

Son corps sans conscience dériva longtemps. Durant son état onirique, elle entendit Malfurion lui parler, chuchoter des « Je sens que tu es encore en vie, restes dans le rêve, je reviens sous peu », puis des « Il est impossible que tu sois sortie sans qu'on t'ait appelé ». Rapidement, l'archidruide comprit que l'explosion de Nortrassil avait fait sortir la druidesse de sa torpeur, et il lui interdit de dire où il se trouvait.

De toute façon, elle resta des jours endormie sur une plage. Heureusement pour elle, une sentinelle la ramena dans un village proche, et commença à la guérir de ses blessures. Elle resta inconsciente, dans un sommeil sans rêve, durant des années. Les protectrices des druides la placèrent dans le nouvel Arbre Monde, Teldrassil. Le peu de personnes qui l'a connaissait l'a croyait morte, excepté Malfurion, qui se terré dans le Rêve d'Emeraude.

Elle se réveilla donc un jour, sans que rien ne soit demandé à personne. Elle ne voyait plus rien, et ne pouvait toujours pas parler. Ses premiers pas furent dangereux. Elle tomba avec fracas rapidement. Le bruit attira une elfe, surement une prêtresse, qui commença à l'aider à se déplacer. Naturellement, elle ne pouvait rien dire pour faire comprendre à son infirmière qu'elle se retrouvait aveugle après avoir sauter de l'arbre monde.

Terlà essaya de trouver un point de vue en se servant de la nature proche. Elle commença à sentir le vent, comme elle faisait plus jeune. Rapidement, elle trouva un semblant de vision, très floue, sans arriver à voir les détails, juste les grands mouvements, et les objets. Elle devrait s'en contenter.

Après un assez long temps d'adaptation, elle cherche une ardoise sur laquelle écrire, non sans mal. Une fois cela fait, elle se mit en quête de trouver sa sœur. En chemin pour Darnassus, elle se rendit compte que cet arbre monde était impur, incomplet, prématuré. Quel fou avait osé faire une telle puissance sans l'accord de ses supérieurs ? Les autochtones se contaminaient au contact d'un tel non sens de magie. Tout les habitants sont voués à leurs pertes ici, sauf peut être les plus réfléchis qui partiront avant la chute.

Une fois à Darnassus, une Sentinelle l'amena à Tyrande, dans le temple d'Elune. La ville était beaucoup plus calme qu'elle ne le pensait, en même temps, elle ne prit pas le chemin des artisans et commerçants.

Une fois en tête à tête avec son ainée, elle sentit une impatience de sa part. Elle ne l'avait pas reconnue, et elle l'a croyait morte. Elle s'imaginait une simple visite, comme il y en a beaucoup. Alors quand elle écrivit sur son ardoise un « je suis ta sœur, Terlà », Tyrande jeta un « Je n'ai plus de sœur » déséquilibré.

Elle rajouta alors sur son ardoise [/i]« je te raconterai bien pourquoi je suis là, mais comme tu le sais, je n'ai pas de voix, et en plus, je ne vois plus » en serrant bien ses lettres. Le silence s'installa, Tyrande fixant la jeune fille qui semblait être une marionnette sans vie, puis elle l'a serra dans l'un de ses bras et commença à la déplacer :

« Je vais faire vite, je t'emmène voir Forteramure. Je ne le supporte pas, c'est lui qui a voulut créer Teldrassil, l'arbre monde sur lequel nous sommes. Il s'est aussi auto proclamé Archidruide et veut prendre ma place. Le cercle cénarien ne l'aime pas non plus. Comme tu es nouvelle arrivante, il faut que tu lui parles. Il t'apprendra à aller à Reflet de Lune, c'est le fief du Cercle Cénarien. La bas, tu iras voir Remulos et tu lui raconteras ton histoire. Toute ton histoire, en partant de ta rencontre avec Cénarius. Il me racontera ce que je dois savoir, ne t'en fait pas. Et, tu peux habiter chez moi, ma sœur »

Une fois à Reflet de Lune, elle s'exécuta, non sans mal. Elle était heureuse d'être ici, elle oublia un peu ses autres préoccupations habituelles. Devant une telle puissance qu'est le chef du Cercle Cénarien, elle demanda s'il existait un moyen pour elle de recouvrir la vue. Il lui explique alors vaguement que c'était pour lui impossible, mais qu'un certains Na'aru, A'dal, pouvait surement le faire. Mais pour se rendre à Shattrath le chemin serait long, un vrai pèlerinage. Il lui tendit une lettre qu'elle devrait remettre en franchissant la porte, pour se rendre directement à Shattrath et éviter les différents conflits.

Elle partit alors sans se retourner, elle traversa d'abord les Gangrebois, une épreuve redoutable. De partout, elle entendait le cri des arbres. Elle se souvint qu'elle était tombé dans cette foret. La nature était balafrée de part en part, des démons restaient par dizaines. Elle sentait des druides et des membres du Cercle travailler ardemment ici, et en passant prêt d'un, elle perçut un murmure

« Le sacrifice d'Illidan a surement sauvé cette foret, mais »

Ce n'était pas possible, Illidan mort, son aimé. Le coup fut dur, mais pleurer lui permit de ne plus sentir la corruption environnent. Arrivée en Ashenvale, elle sentit un poids se soulever, l'atmosphère moins tendu, moins suffocante. Mais une autre malédiction frappait cette forêt, des bruits de combats parvenaient jusqu'à elle. Elle continua d'avancer, innocente, quand une masse s'effondra sur elle, la Sentinelle lui murmura « Attention petite fille, la Horde redouble d'attaque aujourd'hui » Puis un terrible bruit d'explosion et une onde de choc la secoua. Elle baissa la tête en signe de reconnaissance à la jeune guerrière, posa ses mains sur sa tête et utilisa pour la première fois depuis des années sa magie salvatrice.

La druidesse ne prit pas attention au « Merci ! » que lança l'elfe. Elle s'enfonça dans la foret, en direction du sud. Elle ne voulait pas savoir contre qui elles se battaient, elles ne voulaient plus entendre la nature gémir. Une fois dans les Serres rocheuses comme lui avait indiqué Rémulos, il fallait qu'elle se dirige vers l'est. Ce n'était plus la Légion Ardente ici, mais un autre mal, surement cette « horde » qui avait massacré les forets, coupé autant d'arbre, tuer autant de pauvres créatures qui n'avaient rien demandé à personne.

Mais elle se devait de faire vite, un bateau l'attendait de l'autre coté des Tarides. Elle suivit le vent, et comme conseillé, il fallait éviter l'odeur des habitations. Elle traversa donc cette savane plus que sèche de nuit, et tomba sur le village gobelin.

La traversée du Maelström dura toute la nuit, elle arriva en fin de matinée. Ici aussi les arbres se faisaient trancher par centaine, pauvre jungle. Les raptors, les tigres et autres panthères se faisaient chasser pour leur peaux, ou simplement pour assouvir la virilité frustrée de certains. Le défilé de Deuillevent fut presque une récompense, la terre ne hurlait plus, c'était déjà ça. Ses pieds se posaient sur de la poussière morte, les troncs creux des arbres émettaient des sons caves quand le vent les balayaient nonchalamment.

Le monde allait mal, très mal. Mais s'il n'y avait aucune trace du cercle cénarien ici, c'est qu'ailleurs, la nature se trouvait en pire état ! Un marécage en parfaite santé lui remonta le moral. Tendit qu'elle bifurqua vers le sud, une voix rauque suivit du bruit d'une lame dégainée la fit tressaillir. Elle se retourna pour faire face. L'humanoïde courait vers elle, une grosse épée fendant le vent. Elle mit sa tête en arrière, inspira une bonne bouffée d'air. Il fallait se battre, déjà.

Elle en appela à la nature environnante, lui racontant en un bref instant comment des créatures détruisait la création d'Elune. Elle se souleva, et rugit en silence. Ses deux mains tombèrent sur le sol, se couvrant de poils, et faisant jaillir des griffes. Son ossature se changea rapidement, de frêle elle passa mastoc. Transformée en ours, son assaillant fut surprit, suffisamment de temps pour qu'elle se jette sur lui et lui arrache la tête d'un coup de gueule.

L'ourse redevint femme aussi aisément que l'inverse, aucune douleur, aucune perte de contrôle, rien. Quel druide pouvait s'en venter ? Elle était heureuse d'avoir utiliser un peu de magie, elle se croyait quand même un peu rouillée. Son chemin vers le sud fut moins chaotique, l'atmosphère était juste emprunte de souffre et de l'esprit de la légion ardente.

Une homme en armure massive l'accueillit devant la porte.

« j'espère que vous n'avez pas croisé d'orcs, ils attaquent tout ce qui n'a pas de bannière de la horde ».

Elle rit intérieurement et acquiesça, puis se décida de franchir la porte. Elle s'était imaginée durant tout le voyage la sensation qu'on peut avoir en traversant ce genre de chose, mais à part le picotement du à la forte concentration de magie arcanique, ce n'était qu'un pas parmi d'autre. Sur place, elle montra sa lettre. Comme prévu, on lui donna un hyppogriffe qui se dirigea tout seul.

En vol, elle s'endormit, fatiguée. Ce fut un bruit cristallin qui raisonna dans sa tête qui l'a réveilla. En face d'elle, elle sentait une puissance magique, mais calme. Le son très aigüe se transforma en voix.

« Je sais que tu es ici pour retrouver ta vision, elfe de la nuit. Tu sembles dévouer à la nature, tout comme je le suis à la lumière. Je te demande un simple service, comme une preuve d'allégeance, et je te rendrais la vue. »

La druidesse acquiesça dans cette sérénité.

« Ta mission est très simple, loin à l'est se trouve le temple de Karabor, un lieu de culte Dranei ; cependant, il est tombé à l'un de nos ennemi les plus redoutable. Toi seul à la capacité et la volonté de le stopper. Survole le temple avec ton hyppogriffe, il sera sur le sommet »

Elle se demanda qui pouvait être cette personne à stopper. Et elle en chercha les moyens pendant le voyage, était-ce un ennemi de la Légion ardente, un être proche de la nature devenu fou, ou fallait il simplement se battre ? »

Le voyage n'était pas aussi long qu'elle ne l'aurait supposé. Une fois posée sur le sol, elle sentit un être dégageant une puissance phénoménale s'avancer vers elle, armes dégainées. Il se stoppa net avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir :

« Terlà, ma chère Terlà, que fais tu ici ? On te croyait tous mort ! »

Et sur ces mots, il l'a saisit dans ses musculeux bras. Quel heureux hasard ! Mais elle se rappela sa mission, et qu'elle serrait dans ses bras un ex-taulard. Elle connaissait parfaitement Illidan, et savait comment le convaincre.

« ne reste pas là, le monde entier est contre moi, va-t-en, fait le pour moi »

Elle faillit l'écouter, mais elle saisit son ardoise. Un bruit sourd, surement une explosion, arriva du contre bas, une preuve qu'il fallait qu'elle accélère.

« Change de coté, range toi du coté des Naaru, et restes avec nous.
- C'est impossible, répondit le Traitre à ces mots, il ne m'accepterons pas, et j'ai des obligations. »

Une autre explosion, mais plus proche arriva aux oreilles de la druidesse.

« Rien n'est impossible, la preuve, je suis vivante. J'ai des plans ambitieux pour nous deux, très ambitieux. Arrête cette folie, on peut la stopper, ensemble »

Elle venait de frapper là où il fallait, l'ambition d'Illidan. Elle savait qu'elle était proche de son objectif, si vite. Elle n'y croyait pas. En même temps, Tyrande l'avait refusé, il pouvait aisément se rabattre sur la sœur, si en plus elle lui proposait un « plan ambitieux ». Il la serra dans ses bras quand soudain une horde de soldat envahit le toit du temple. Il l'a jeta en arrière :

« Tu vois, c'est trop tard, ils sont venus pour moi, j'ai échoué. J'aurai aimé te suivre, si seulement tu étais venue plus tôt. Fuis avant qu'ils croient que tu es avec moi. Préserves ton avenir ! »

Mais elle ne put bouger. Il y avait des morts, c'était sur, mais Illidan faiblissait. Elle le sentait à son souffle saccadé. Elle s'avança pour l'aider, mais une main amicale se posa sur son épaule, et la catapulta en arrière. Du renfort était venu. Au loin, l'ancien chasseur de démon murmura un « Maiev » épuisé et dépité. Terlà ouvrit les yeux et vit l'elfe se faire ouvrir la boite crânienne en deux, la douleur déformant le visage, et la lame circulaire de Chantelombre coupant avec joie. Elle se rua, mais trop tard, pour le protéger. Puis sa vue se flouta à nouveau, et redevint noire, l'image de son amant mort gravée à jamais.

Elle n'arrivait vraiment pas à s'endormir ce soir.






Avez vous lu le règlement du forum ? : Oui :p

Comment avez vous connu ce forum ? Par la liche chapelière :p

Qu'attendez vous de ce forum WOW ? 1 kikou DK tou chité §

La soeur de Tyrande ca me paraît un peu gros, mais ca tient avec l'histoire.